Gestel apporte de la trésorerie aux grands troupeaux

Didier Hecquet est le directeur des opérations chez Gestel. Il nous explique comment son entreprise accompagne les éleveurs de grands troupeaux dans leur besoin de financement.

Quelles sont les solutions de Gestel en faveur des grands troupeaux ?

Didier Hecquet  (D.H.) : Les éleveurs de grands troupeaux, véritables chefs d’entreprise, doivent souvent faire face à des besoins de trésorerie pour financer leurs investissements.
La société française Gestel (Rhône), née en 1972, propose une forme de « lease-back » portant sur les bovins de l’exploitation. Gestel offre la possibilité de racheter tout ou une partie du cheptel afin de dégager de la trésorerie. L’éleveur perçoit immédiatement cette somme pour valider son investissement. Il conserve les animaux sur son exploitation et bénéficie de 24 à 120 mois pour effectuer les remboursements.
Gestel réalise une étude sur mesure afin de répondre aux spécificités de chaque situation.
L’offre Gestel comporte trois avantages complémentaires. En premier lieu, l’opération est totalement dissociée des banques. Ensuite, les loyers sont déduits du bilan et viennent diminuer le montant du bénéfice et donc de l’impôt. Enfin, n’oublions pas que les bovins ne s’amortissent pas dans un bilan, c’est donc, un « capital dormant ». Gestel lui redonne une valeur comptable !

Comment accompagnez-vous les exploitations durant toute leur vie ?

D.H. : Nous répondons présents à chaque étape de la vie de l’exploitation : à la création, tout au long du cycle de la vie de l’exploitation (voir ci-dessus) et ce, sans oublier la transmission. Ainsi, nous finançons, en association avec les banques, de nombreux jeunes éleveurs qui s’installent ou reprennent des exploitations.
Nous disposons d’une équipe nationale d’experts techniques. Ces spécialistes accompagnent nos clients tout au long de leur contrat, afin de les conseiller au niveau financier sans oublier le volet technique.

Est-il vrai que vous pouvez apporter des solutions concrètes aux éleveurs en difficultés ?

DH : Oui, bien sûr ! Nous sauvons plus de 99 % des exploitations en difficultés avec qui nous travaillons….et que personne ne voulait financer. La vie de chef d’entreprise est complexe et amène parfois à se trouver sur la ligne rouge ou à devoir effectuer un acte de gestion (RJ).

Lorsque nous sommes sollicités, nous répondons présents dès lors que la motivation de l’éleveur est intacte et que son savoir-faire est au rendez-vous.
Quelles sont vos ambitions ?

D.H. : Nous souhaitons renforcer notre présence auprès des éleveurs et devenir incontournables en matière de conseils financier et technique.
Aujourd’hui, nous avons plus de 30 000 bêtes sous contrat et nous souhaitons doubler ce chiffre dans les 5 ans à venir.

Source : Grands Troupeaux